// Intervention Conseil Municipal 11-10-2012 //
Le 27 juillet dernier le Conseil d’Etat rendait sa décision sur l’élection du 15e adjoint intervenue en conseil municipal le 5 juillet 2010.
L’annulation ainsi prononcée vient conforter notre analyse et le caractère abusif de notre éviction de l’exécutif municipal.
Sans reprendre toute la chronologie je tiens juste à rappeler que ce jugement vient s’ajouter à une histoire déjà longue qui a débuté il y a plus de deux ans et qui commença par une décision injuste, unilatérale et antidémocratique. Parce que Béatrice Vessiller a osé se maintenir au deuxième tour de l’élection cantonale partielle de mars 2010 face au candidat socialiste, vous avez fait le choix de nous exclure brutalement de l’exécutif.
Au mépris des électeurs qui en 2008 avaient fait le choix d’une liste d’union de la gauche vous avez divisé cette même gauche à Villeurbanne, fait preuve d’un autoritarisme indigne d’une démocratie moderne et démontrer votre incapacité à réellement réformer les modes de gouvernance que de nombreux Villeurbannais souhaiteraient voir évoluer.
Vous avez indiqué il y a quelques semaines que vous attendiez un signe d’apaisement de notre part. Alors je vous demande : Que devons-nous penser de votre acharnement à réaffirmer par cette délibération votre choix de 2010 ? Comment devons-nous interpréter votre entêtement à vouloir diviser la gauche ? Ne saurions nous condamnés qu’à rester une caution en période électorale qui sitôt l’élection passée doit se taire ?
Ce n’est pas notre vision d’une gauche rassemblée. Le rassemblement n’est pas qu’une posture. C’est aussi une méthode de travail, la volonté d’un débat permanent et constructif, le respect des différences et des projets politiques.
Aujourd’hui, malheureusement nous constatons la très grande difficulté que vous avez à travailler dans ce sens. Nous le regrettons.
Comme la dernière fois nous ne prendrons pas part au vote.
Vincent Morland pour le groupe Europe Ecologie Les Verts de Villeurbanne